Qui êtes-vous, quelle est votre activité ?
Growsters conçoit, aménage, entretien, gère et anime des espaces verts nourriciers et fédérateurs pour les entreprises, collectivités et acteurs de l’immobilier.
Exemples : potagers urbains, micro fermes, aménagements paysagers écologiques, végétalisation de bureaux, compostage, pédagogie/animation (ateliers écoles / team building en entreprise).
En quelques lignes, pouvez-vous décrire votre parcours et la fonction que vous occupez actuellement ?
Issu du secteur de l’immobilier (promotion et aménagement) j’ai repris la société Growsters en 2024 pour la développer sur les Hauts de France et l’Ile de France (dans un premier temps).
Quelles sont les missions et les valeurs de votre structure ?
Embellir, préserver, nourrir, rassembler, sensibiliser.
Concrètement, comment se traduit votre engagement dans votre activité au quotidien ? Avez-vous le sentiment de faire un métier différent des autres ?
Plus que l’exercice du métier d’entrepreneur, j’ai le sentiment de défendre une cause (et ça motive !)
Quelle est la principale difficulté que vous rencontrez ? Y a-t-il des idées reçues contre lesquelles vous devez lutter ?
Transformer la notion de coût en idée d’investissement pour les décideurs : l’environnement doit être l’allié des acteurs économiques et non leur outil.
En quoi l’adhésion du CD2E vous a-t-elle été bénéfique ?
L’avenir me le dira !
Pouvez-vous nous présenter un ou deux projets/réalisations dont vous êtes particulièrement fier en lien avec l’éco-transition ?
1. Le Jardin de la Piste à Viroflay (78) : une micro ferme municipale conçue, aménagée et gérée pour la collectivité.
2. Au petit champ : un tiers lieu nourricier au cœur de la zone Aushopping Fâches (59) qui associera production maraichère en circuit extra-court pour des restaurateurs in situ, biodiversité et sensibilisation/pédagogie pour tous les publics.
Quelle bonne pratique, chiffre clé, élément type « Le Saviez-vous ? » aimeriez-vous faire connaître ?
Chaque année une surface de terre équivalente à l’Italie devient « morte » et impropre à la culture en raison des pratiques de culture « extensives » conventionnelles. La permaculture, nourricière ou à simple vocation de biodiversité, permet de « récréer » de la terre (c’est le principe d’aggradation).