ERBM, RETOUR D’EXPÉRIENCE
Ce mardi 23 novembre 2021 s’est tenu, en webinaire, le 3ème rendez-vous de partage d’expérience de l’ERBM. A cette occasion, le CD2E a proposé une vision « plein phare sur les matériaux biosourcés ».
Le bassin minier est le berceau de nombreuses opérations de rénovation lourde avec isolation en matériaux biosourcés. Plusieurs professionnels engagés dans cette démarche nous ont apporté leur témoignage.
les témoignages de professionnels engagés
- Franck Mac Farlane, responsable recherche et expertise chez Maisons et Cités
- David Ahlouche, chargé d’affaires chez Isohemp
Franck et David nous ont décrit les propriétés du béton de chanvre, puis nous ont présenté l’opération de rénovation de la cité Barrois à Pecquencourt. La première tranche de travaux de cette cité vise la rénovation de 114 logements, dont 30 sont isolés en béton de chanvre projeté et 20 en blocs de béton de chanvre.
- Julien Gilliot, ingénieur produit chez La Linière
- Jimmy Dufrier, responsable d’opérations réhabilitation chez SIA Habitat
Julien et Jimmy ont mis en avant le béton de lin, utilisé pour l’isolation de 2 logements expérimentaux de la cité de la Croisette à Méricourt. Cet logements serviront de tests d’application de la brique Batilin de La Linière, en isolation par l’intérieur et par l’extérieur, de manière à développer un avis technique expérimental.
- Anthony Vanoli, consultant bâtiment durable au CD2E
- Franck Mac Farlane, responsable recherche et expertise chez Maisons et Cités
- Philippe Castelain, directeur Réhabilitation et Renouvellement Urbain chez SIA Habitat
Anthony nous a présenté les isolants en laine de bois, produit utilisé dans plusieurs opérations à la fois chez Maisons et Cités et chez SIA Habitat. Les deux bailleurs nous ont fait part de leurs retours concrets sur la mise en œuvre de ce matériau, tant d’un point de vue technique qu’administratif.
L’utilisation des matériaux biosourcés est en plein essor, dans le bassin minier mais pas uniquement. La poursuite d’expérimentations comme celles que nous avons évoquées, et la massification des projets permettra d’aller plus loin et de simplifier le recours aux matériaux biosourcés : diminuer les écarts de coûts, accéder à des certifications, augmenter la confiance des acteurs, limiter les freins administratifs…